Château de Bagnols 5*

Le Château de Bagnols 5* est un établissement hôtelier datant du XIIIe siècle, étant considéré par certains comme le plus beau château-hôtel au monde. Le Château de Bagnols se trouve à 33 km de Lyon.

• Chaque chambre et suite possède une décoration personnalisée et raffinée. Elles sont toutes aménagées avec des antiquités restaurées et des peintures murales. Les Suites sont également équipées d’une TV écran plat, d’un lecteur DVD, d’un plateau de courtoisie et d’un mini-bar et certaines d’un coffre-fort et d’un téléphone.
• Le restaurant gastronomique, avec l’une des plus grandes cheminées gothiques d’Europe, sert une cuisine locale traditionnelle avec une touche contemporaine, inspirée par la qualité et l’abondance des produits des marchés locaux.
• La cuisine du Chef Jean Alexandre Ouaratta, récemment étoilé, combine harmonieusement l’amour du produit et le terroir revisité avec une vivacité de saison qui transcende le décor et la gastronomie
• Espace bien-être de 450 m², comprenant 4 cabines, une salle de relaxation, une piscine intérieure chauffée, une piscine extérieure et 3 hectares de jardins. Outre l’espace de remise en forme, les clients peuvent aussi en profiter, en supplément, d’une gamme variée de soins et modelages.
• Check-in : à partir de 16h / Check-out : jusqu’à 12h 
• WiFi inclus
• Le personnel parle français, italien, espagnol, allemand et anglais.
• Les animaux de compagnie sont admis gratuitement

Le Château de Bagnols obtient une note de 4,5/5 sur Tripadvisor (302 avis) et un Certificat d’Excellence (détails vérifiés le 12/04/16).

Certaines activités et certains services peuvent être sujets à complément.
L’accès au Spa est interdit aux personnes de moins de 18 ans non accompagnées d’une personne majeure. Les suppléments liés aux soins sont à payer sur place.

Guide Groupon à Lyon

Lyon, capitale des Gaules, capitale des gônes. La cité, plus de deux fois millénaire, où confluent le Rhône, la Saône et le beaujolais, doit une bonne partie de sa beauté à la majesté de son site. Entre l’impétueux Rhône descendu des Alpes et du dieu Rhodanus et la placide et brumeuse Saône dont Jules César a dit que, des deux, elle était le vrai fleuve, Lyon a bâti sur sa Presqu’Île un centre élégant, majestueux, constitué d’un patrimoine où les maisons Renaissance du quartier Mercière côtoient le style Grand Siècle de la place Bellecour, elle-même voisine de la haussmannienne rue de la République, sans oublier la basilique romane Saint-Martin-d’Ainay, lovée dans le bastion de la bourgeoisie traditionnelle lyonnaise.
Au commencement, pourtant, en 43 avant notre ère, quand Lucius Munatius Plancus fonda Lugdunum, c’est sur la colline de Fourvière que se trouvait l’amphithéâtre où battait le cœur de la ville, à l’endroit où les Gaulois eux-mêmes célébraient le dieu de la Lumière, Lug, destinant cette colline à être “la colline qui prie”. Aujourd’hui encore, cet amphithéâtre enflamme, chaque été, les Nuits de Fourvière et des amateurs de toutes les musiques, se transformant en colline qui brille et qui crie. En bas, sur les rives de la Saône, Lugdunum commerçait avec le monde connu et Lyon reste aujourd’hui un grand port fluvial. C’est encore autour des cours d’eau que se dessine le développement de la cité contemporaine, avec l’aménagement des berges du Rhône, où se succèdent péniches-cafés et péniches-boîtes de nuit le long d’une large et longue promenade végétalisée qui fait le bonheur des Lyonnais au moindre rayon de soleil, ou avec celui du quartier de la Confluence, mêlant activités économiques, commerciales, institutionnelles et logements.
Au nord de la Presqu’Île, la “colline qui travaille”, la Croix-Rousse, ferme joliment le paysage avec ses immeubles autrefois ouvriers, ceux des Canuts, ces artisans de la soie dont les conditions de vie ont suscité parmi les premières grèves industrielles d’Europe continentale au début des années 1830, et dont le cadre de vie a donné aux bobos d’aujourd’hui l’occasion d’investir des lieux lumineux, aux hauts plafonds permettant de gagner un étage. On peut arriver sur le plateau de la Croix-Rousse, ville dans la ville, ville à côté de la ville, qu’elle surplombe de 90 mètres vertigineusement parcourus, en ne traversant pratiquement que des cours d’immeuble par un système ingénieux les faisant communiquer entre eux, les traboules, qui furent si utiles aux résistants lyonnais pour échapper à l’occupant.
Lyon, c’est l’esprit de la résistance, que l’on goûtera en songeant bien sûr à celle des Canuts mais aussi en allant, rive gauche, au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, devant lequel, entre autres, une scène marquante de l’Armée des ombres a été tournée. Et on en profitera pour se rappeler que c’est ici qu’a été inventé le cinéma, fruit de la collaboration ingénieuse des frères Lumière, en 1895. L’institut Lumière, situé dans leur ancien hôtel particulier de Montplaisir, retrace l’aventure merveilleuse des salles obscures et, par une programmation patrimoniale et ambitieuse, éclectique et exigeante, en dessine l’avenir.
Sans doute les frères Lumière ont-ils construit dans leur esprit ce qui allait devenir le cinéma dès leur plus jeune âge, devant les spectacles de marionnettes de Guignol, enfant de la ville, frondeur, rieur et plein de bon sens, qui joue au chat et à la souris avec Gnafron le gendarme, symbole des sentiments de défiance et de déférence que suscite ici l’autorité, dans cette ville partagée entre ses deux collines et les forces antagonistes qui les muent. Le bastion royaliste de la Révolution, première ville à proclamer la République le 4 septembre 1870, est un lieu de paradoxes : cité catholique où la Réforme fut vivace, où la franc-maçonnerie s’est développée, où des mouvements anarchistes ont essaimé…
C’est un tourbillon que le visiteur percevra de ses yeux d’abord, en les laissant se perdre dans l’entrelacs de couleurs pastels que dessine le paysage urbain, ou en assistant aux projections féeriques des jeux de lumière du festival… des Lumières qui se tient tous les ans dans la ville aux alentours du 8 décembre (autre exemple de cohabitation harmonieuse entre le sentiment religieux et le profane : c’est une fête de dévotion à la Vierge qui a débouché sur un des plus grands rendez-vous mondiaux de son genre, ou bien encore en prenant part aux biennales qu’organise la ville en alternance, l’une consacrée à l’art contemporain, l’autre à la danse.
Mais tout autant que la vue ou les autres sens, le goût et l’odorat sont rois à Lyon où, de mâchons en bouchons, de tablier de sapeur en cervelle de canut, la gastronomie est la confluence de la fécondité des terroirs, du génie créatif local et de l’esprit convivial qui sied aux gens qui vivent bien. Et, assurément, les Lyonnais vivent bien.

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